Qu'est-ce qui pourrait être plus précieux que les enfants et la famille ? Dans la vie, ces deux éléments sont essentiels. Ainsi, lorsque notre présence devient indispensable, certaines questions sont naturelles. Comment vais-je m'impliquer ? Et pour combien de temps ? Qu'adviendra-t-il de mon travail ? Parents au foyer, sachez qu'il est possible de maintenir votre retraite. Mais pour cela, vous avez besoin d'une aide adaptée : AVPF.
Assurance vieillesse pour les parents au foyer (AVPF)
Dans certains cas, il est inévitable de cesser ou de réduire l'activité. Aider un être cher ou accueillir un enfant en font évidemment partie. C'est pourquoi, afin de « rentabiliser ces temps d'inactivité », l'AVPF intervient. Cette aide permet ainsi de comptabiliser ces périodes comme étant « actives ». Celles-ci entrent ensuite dans le calcul qui détermine votre retraite.
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Ce dernier étant défini par trois points majeurs :
— vos ressources financières
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— l'âge de votre départ
— vos périodes de travail
Votre les droits sont alors conservés et les trimestres cumulés. En revanche, pour les cotisations, vous n'aurez rien à payer. Parce que c'est principalement votre CAF ou votre MSA qui s'en chargera. En particulier en contribuant pour vous sur la base du SMIC. En conséquence, ses contributions iront au CNAV. Vous rattachant ainsi gratuitement au régime général de sécurité sociale.
Souhaitez-vous maintenant pouvoir profiter de ces avantages ? Donc, tout d'abord, vous allez devoir définir votre situation.
Cas 1 : le congé parental classique
Élever des enfants demande certainement beaucoup de temps et d'investissements. C'est pourquoi vous devez d'abord recevoir des prestations familiales. Pour le congé parental, il s'agit donc pour percevoir :
— l'allocation de base (Ab) ou la prestation de soins à la petite enfance (Paje) ou
— la prestation partagée pour l'éducation des enfants (PrePARe) ou
— le Supplément familial (FC) ou
— Indemnité journalière pour soins parentaux (AJPP)
Sachez qu'il est possible de combiner plusieurs de ces services. Attention cependant, car ils ne vont pas tous bien ensemble ! Renseignez-vous bien sur chacun d'eux avant de commencer.
Cas 2 : l'accompagnement des enfants en situation de handicap
Pour les enfants handicapés, aucune condition soumise à condition de ressources n'est requise. Seuls les éléments mentionnés ci-dessous sont étudiés :
Pour un enfant handicapé de moins de 20 ans :
1) Si ses parents sont au chômage ou à temps partiel : — il doit avoir un taux d'invalidité d'au moins 80 % — il ne doit pas être placé dans un internat Dans ce cadre, l'affiliation à l'AVPF se fait automatiquement.
2) Si ses parents doivent cesser leur activité, sans être employés : — elle doit simplement justifier un taux d'incapacité d'au moins 80 %
Ici, la famille doit demander l'AVPF elle-même. Il suffira alors de contacter votre CAF ou votre MSA. Un certificat de l'organisme qui supervise votre profession sera exigé (URSSAF, etc.). Ce dernier doit mentionner la date de cessation de l'activité. Il devra également fixer une date de récupération prévue.
En parallèle, vous pourrez profiter de l'AEEH. Sa demande sera ensuite adressée au CARSAT de votre région. À quelques exceptions près pour Paris (CNAV) et Strasbourg (CRAVTS).
Pour un enfant handicapé âgé de plus de 20 ans :
Une fois les 20 ans de l'enfant écoulés, sa situation change. L'option la plus appropriée est alors le congé pour soignant.
Cas 3 : congé pour soignant
La demande de ce congé est faite à l'initiative du demandeur. Elle s'exprime lorsqu'un membre de la famille a besoin de soutien. Que ce soit en raison de son âge ou d'un handicap. Les enfants adultes handicapés entrent donc dans cette catégorie.
Inclus : enfants, parents, conjoint, oncles, tantes, cousins, neveu... Ces personnes doivent principalement vivre chez vous. Ils peuvent également effectuer de courts séjours dans une structure médico-sociale.
Les conditions à remplir pour le soignant sont les suivantes : — travaillent depuis un certain temps dans l'entreprise, — avoir des liens familiaux ou étroits avec la personne à aider.
Les règles applicables au bénéficiaire sont les suivantes : — être résident français, — justifient un taux d'incapacité d'au moins 80 %, — avoir un avis favorable du MDPH pour être supervisé.
Le soignant doit informer son employeur de sa demande. Si l'entreprise a conclu un accord, veuillez consulter ses dispositions. Sinon, un simple e-mail ou un courrier recommandé suffit. La demande doit obligatoirement mentionner la date de cessation des travaux. Cette opération doit être effectuée au moins un mois avant cette date. Toutefois, ce délai peut être écourté en cas d'urgence.
Le congé pour soignant prend fin si : — de décès — d'une autonomie renouvelée — remplacement par un autre membre ou service social
La durée maximale du congé est de 3 mois. Toutefois, il peut être renouvelé pour une durée maximale d'un an. Pour être affilié à l'AVPF, vous devrez faire une demande auprès du MDPH.
Cas particulier : travailleurs indépendants. Pour eux, le congé pour soignant n'existe pas. Mais ils ont toujours accès à des circonstances similaires. Parents au foyer, vous savez maintenant comment vous organisez. En suivant ces informations, vous serez en mesure d'optimiser votre retraite. Grâce à l'AVPF, le devoir familial et les avantages futurs sont alors réunis !
Myriam GAUCHE, Rédacteur bénévole FMH
